La fortune d’un thĖme

Après la mort du sculpteur, survenue en 1929, la fortune critique du thème beethovénien dans l’œuvre d’Antoine Bourdelle fait l’objet de nombreux articles et publications, signés Guy Chastel, Émile Schaub-Koch, Michel Dufet ou Dorothea Kaiser. Dès 1938, une salle Beethoven est aménagée lorsque les ateliers de Bourdelle sont convertis en espaces muséaux, ce dont témoignent les photographies et le livret de visite contemporains.

Deux expositions majeures sacrent la rencontre de Bourdelle et Beethoven : en 1951, la première est logiquement organisée à Bonn, puis dans dix autres villes allemandes, tandis que la seconde, en 1970, se tient au musée Bourdelle. Cette dernière, qui rassemble pour la première fois toutes les variations sculptées et peintes autour de la figure du compositeur, est préfigurée par une étude décisive de Michel Dufet, sous forme d’inventaire typologique – Le Drame de Beethoven vécu par Bourdelle. En 1978, l’installation dans les jardins du Luxembourg d’un buste du musicien, offert par Rhodia Dufet-Bourdelle, sonne comme une consécration majeure.

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