C’est l’événement associé à la réouverture du Musée Bourdelle. Un café-restaurant voit le jour dans l’un des anciens ateliers du sculpteur, au premier étage du bâtiment des ateliers rénovés. Baptisé Le Rhodia, en hommage à la fille d’Antoine Bourdelle, il propose une carte vive et réconfortante, nourrie de clins d’œil à la vie de l’artiste. Derrière le concept, Jean-René Chassignol, le fondateur des restaurants « ISANA », promet une cuisine à la hauteur de l’ambition du nouveau musée.

UNE ADRESSE INSOLITE AU CŒUR DU 15e ARRONDISSEMENT

À deux pas de la tour Montparnasse, le Musée Bourdelle compte parmi les pépites que Paris réserve aux flâneurs. Entre ateliers et jardins, c’est dans ce cadre enchanteur que Le Rhodia dresse ses tables, pour inviter visiteurs, travailleurs et habitants du quartier à une déconnexion gourmande, du petit-déjeuner à l’early afterwork.

UN NOUVEL ESPACE AU SEIN DU MUSÉE
Ornée de reliefs et bustes d’Antoine Bourdelle, la terrasse du restaurant fait partie intégrante de la visite du musée. De même, la salle du Rhodia s’inscrit dans l’histoire de la famille Bourdelle : le décor a été conçu par le décorateur Michel Dufet, figure de l’Art Déco, après son mariage en 1947 avec la fille de Bourdelle. Rhodia et Dufet s’installent alors à l’étage d’un bâtiment construit en 1878, dans un ancien atelier : les hautes verrières donnant sur le jardin conservent le souvenir de ce premier usage.

Tirant parti d’un espace contraint, Dufet met à profit son expertise en matière d’aménagement de bateaux pour l’organisation de cet appartement. Il dissimule la partie privée, en mezzanine, derrière une grande cloison de bois, percée d’une tribune et d’un hublot, qui constitue désormais le cadre de la salle du restaurant peinte d’un jaune lumineux. Dufet avait discrètement rendu hommage à Bourdelle par des appliques à structure métallique recouvertes de reproductions de projets dessinés par le sculpteur pour le Théâtre des Champs-Élysées, aujourd’hui refaites à l’identique.

Pour autant, le décor marque un trait d’union entre passé et modernité. Complice avec Jean-René Chassignol depuis leur collaboration sur le projet ISANA, le studio de design et d’architecture SAME s’est associé à la designer graphique Alizée Freudenthal pour conjuguer la conscience du lieu au présent.

« Pour restituer un caractère domestique à l’ancien appartement, nous avons conçu des pièces de mobilier uniques comme des tables de 3 personnes semi-circulaires en travertin et des grandes tables familiales de 8 personnes en céramique et bois. Ces dernières relèvent d’une prouesse artisanale du céramiste Cyril Dennery puisque le pied est tourné d’un seul tenant. La pierre, l’argile et le bois sont choisis comme une ode au travail d’Antoine Bourdelle. L’espace quant à lui mêle des touches de modernisme (avec des chaises signées Olavi Hänninen ou encore Pierre Gautier Delaye) et de design contemporain avec la contribution de Céline Wright pour des luminaires fabriqués dans son atelier de l’île Saint-Louis » détaille Marc-Antoine Servella du Studio SAME.
Le reste de l’agencement est orchestré par le Studio d’architecture SAME. À l’extérieur, le mobilier des frères Bouroullec parle le même langage intemporel et élégant. Et c’est le même esprit qui règne à la carte.

 

UN CAFÉ-RESTAURANT À VIVRE DE 10H À 17H30 DU MARDI AU DIMANCHE
La carte du Rhodia évolue au rythme de la journée de la semaine et des saisons. Le menu et la carte affichent une cuisine de bon sens faisant la part belle aux ingrédients BIO (100% des céréales et légumineuses, 70% des fruits et légumes) des propositions bien-être et gourmandes comme le golden latte ou le lait de poule et la mise en avant d’artisans du quartier.Au Rhodia, tout est fait maison !
Jean-René Chassignol défend une approche responsable et saine de la cuisine. Une cuisine à la fois omnivore, dans l’air du temps et qui fait la part belle aux légumineuses. La carte est renouvelée régulièrement pour intégrer des fruits et légumes de saison.Le poulet est français, nourri avec 100% de céréales et le cochon vient de la Maison Montalet, élevage extensif nourri avec les céréales produites par l’éleveur.Le restaurant met à disposition des contenants consignés en verre pour la consommation à l’extérieur. Aucune boisson embouteillée en plastique n’est proposée à la vente à emporter. L’eau plate filtrée par Aguachiara est proposée gracieusement. Pas d’eau plate en bouteille à la vente. L’eau pétillante Aguachiara est produite sur place. Des mug nomades sont proposés à la vente pour les clients fidèles qui viendraient prendre leur café ou les jus maison.  Les bio déchets sont compostés par leur partenaire Bionerval.

UN FOOD-TROTTEUR À LA BARRE
Jean-René Chassignol appartient à cette génération de food-entrepreneurs, pour qui la cuisine est une seconde vie professionnelle. C’est après 10 années de gestion et management, et une première immersion de 9 mois dans le restaurant « Acontraluz » de Barcelone, qu’il décide de sa reconversion. Il suit alors pendant 6 mois les cours de l’école Ferrandi et décroche son CAP de cuisine. Perfectionniste, il peaufine sa connaissance du métier auprès des Chefs Pascal Barbot et Jean-Pierre Vigato, et découvre les coulisses des grands traiteurs avec Potel et Chabot. Sûr de ses bases, il s’envole pour l’Amérique Latine. Introduit par le Chef Barbot, il entre dans les meilleures cuisines du Pérou et du Mexique. De quoi affûter le concept d’ISANA, le restaurant qu’il ouvre à Paris dès son retour, dans lequel il défend un goût d’Amérique latine, mais aussi une vision de la cuisine saine et durable. Le concept fait mouche. ISANA compte aujourd’hui 3 adresses.NAvec Le Rhodia, Jean-René Chassignol étend à la gastronomie française son approche éthique et saine, en phase avec les attentes de l’époque.

Le Rhodia vous accueille aux horaires d'ouverture du musée Bourdelle, du mardi au dimanche de 10h à 17h30. En  savoir plus ? Cliquer ici