Le Monument des Combattants de Bourdelle exposé à la Société nationale des Beaux-arts de Paris de 1902
- 1902
- Contact d'après un négatif sur verre
- 12 x 9 cm
- MBPV1081
Alors qu’il vient d’être fondu à Bruxelles et qu’il doit être exposé à Montauban place de la Bourse, le Monument aux Morts, aux Combattants et Serviteurs du Tarn-et-Garonne de 1870-1871 fait étape à Paris, pour être dévoilé au grand public à l’occasion du Salon de la Société nationale des Beaux-Arts. Là, devant le Grand Palais, non loin des Trois Ombres de Rodin et de l’une de ses têtes en plâtre de Beethoven, que l’on devine sur le cliché, Bourdelle jouit d’une place de choix, de maître. Intriguée, la critique perçoit alors combien ce monument entend moins glorifier la patrie que dénoncer la barbarie du conflit. Ainsi ce mot avisé d’un critique : « Peut-être l’artiste a-t-il voulu indiquer que la guerre est philosophiquement une chose d’un autre âge, primitif et sauvage ? »
Colin Lemoine
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