Découvrez d'autres sculptures du musée Bourdelle
- La liste qui suit renvoie vers la page navigart de différentes œuvres des collections du musée qui ont fait elles aussi l'objet d'une notice développée.
La chilienne
Qu’est-ce que l’identité ? Comment démasquer « La véritable tête, et la sincère face » (Baudelaire) ? Une interrogation que partage Bourdelle portraitiste , à l’écoute du visage en sa forme essentielle. De son élève chilienne Henriette Petit de Vargas-Rosas avec laquelle il a noué des liens d’amitié et de complicité au début des années 1920, Bourdelle a réalisé des bustes, des statuettes ou des masques...
La Chilienne
« Cousine du soleil. Les serpents étaient beaucoup moins pétrifiants que votre chevelure. […] Méduse était d’une extrême beauté – c’est donc justice si vous prêtez vos traits à ce brave Bänninger […] qui ne saurait vous couper la charmante tête qu’en sculpture. Passez donc après-midi nous voir ce monument. Nous affronterons vos délicieux et dangereux serpents. » Ant. Bourdelle...
Tête de Cléopâtre
Contemporaine de la création d’Héraklès archer, « moderne et barbare », Tête de Cléopâtre est une œuvre plus confidentielle mais capitale. C’est l’une des rares sculptures en taille directe de Bourdelle qui entend revenir au « matériau écouté [qui] nous pousse au style lapidaire ». La forme est en partie dictée par le bloc de pierre incisé, strié de griffures répétitives qui zèbrent les facettes des joues, émaillent le front, au-dessus de l’arête des arcades sourcilières...
Petit Faune
L’étymologie de Faunus (en latin qui favet) – « celui qui est favorable » aux bergers et aux troupeaux, – facilita l’assimilation de cette divinité féconde à la figure de Pan, dieu des bergers mi-homme, mi-bouc, originaire d’Arcadie. « Rodeur velu » tapi dans la fraîcheur des bois et des sources, Pan course avec une ardeur insatiable nymphes et Bacchantes...
Faune et chèvres
Dans les dernières années du XIXe siècle, les satyres, les faunes et les nymphes répondent aux invocations poétiques de Pierre Louÿs, d’Henri de Régnier, de Jean Moréas, de Stéphane Mallarmé... Et reprennent corps dans la peinture symboliste, dans les inquiétantes compositions plastiques de Gustave Moreau et d’Arnold Böcklin, avant que les nabis et les peintres de la Sécession viennoise ne se convertissent à leur tour au paganisme de l’Arcadie...
Cavalier de la Chimère
Le Cavalier de la chimère est modelé en juin 1929 au Vésinet, où Bourdelle s’est retiré pour lutter contre la maladie. C’est une forme d’autoportrait, et, malgré le sujet mythologique, l’artiste s’est représenté dans ce costume qui lui est spécifique, blouse et pantalon d’atelier, auquel il adjoint un manteau dont les larges pans flottent au vent, laissant imaginer que la chimère l’emporte avec élan...
Portrait de Bourdelle au chapeau
Si les autoportraits dessinés d’Antoine Bourdelle sont pléthore, les autoportraits sculptés sont peu nombreux. En 1908, il se représente en pied, dans son costume de velours d’artiste-artisan, dans une statuette dénuée de bras. Vers 1916, il se figure en Musicien, jouant de l’orgue, tête renversée en arrière, puis réalise un impressionnant Autoportrait en clef de voûte pour l’Exposition internationale des Arts décoratifs et industriels modernes de 1925...
La Vie blessée
La Vie blessée est une œuvre de jeunesse touchante. Bourdelle arrive à Paris en 1884, où il est admis à l’École des Beaux-Arts, dans la classe d’Alexandre Falguière. Il s’installa au 16, impasse du Maine (future rue Antoine-Bourdelle)...
Modèle timide
Contemporaine du « morceau de bravoure » d’Héraklès archer mais nettement plus confidentielle, cette petite pièce aussi décorative que savante n’en est pas moins essentielle aux yeux de Bourdelle car il l’expose au Kunsthaus de Zurich en 1913 puis à la Biennale de Venise en 1914, à New York en 1925, enfin à Bruxelles en 1928, lors de sa grande rétrospective...
La Roumaine
La Roumaine, somptueux buste féminin de Bourdelle, est inspirée de Fanny Moscovici (1901-1969), une des nombreuses élèves roumaines de Bourdelle à l’Académie de la Grande Chaumière. Elle œuvre également dans l’atelier du maître entre 1925 et 1928, comme praticienne chargée de tailler les marbres. Après des débuts au Salon à Paris et à Bucarest en 1926 et 1927, elle épouse le médecin Sigismond Fainsilber et abandonne alors la sculpture pour l'assister...
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