Exposition passée
Les contes étranges de N. H. Jacobsen
Du au
Plein tarif : 9 €
Tarif réduit : 7 €
Gratuit pour les moins de 18 ans
Vous pouvez à nouveau plonger dans l'univers étrange et onirique de Niels Hansen Jacobsen, sculpteur et céramiste danois, contemporain de Bourdelle. La première exposition en France à lui être consacrée, Les Contes étranges de Niels Hansen Jacobsen, a rouvert le 16 juin.
Pour la découvrir avant votre visite quelques liens radio et tv autour de l'exposition :
L'exposition, première dédiée à l'artiste en France, se consacre aux années parisiennes (1892 à 1902), de Niels Hansen Jacobsen, établi à Paris qui est alors, avec Bruxelles et avant la Sécession viennoise, l’une des capitales du premier symbolisme, nourri des échanges et des amitiés nouées entre écrivains, musiciens et artistes venus de l’Europe entière.
Niels Hansen Jacobsen, fils d’agriculteur, naît à Vejen, petite ville industrielle du Jutland au Danemark, et se forme à l’Académie royale des beaux-arts de Copenhague dans la tradition du célèbre sculpteur Berthel Thorvaldsen, imprégnée des modèles de la statuaire antique.
Achevant la rédaction de La Petite Sirène (1837), Hans Christian Andersen confesse : « c’est le seul de mes travaux qui m’ait ému moi-même tandis que je l’écrivais».
La terre est la matière première d’un sculpteur mais l’achèvement de son œuvre en bronze requiert l’intervention de fondeurs, ou en marbre celle de praticiens.
Conçu par Niels Hansen Jacobsen au cours d’un séjour au Danemark en 1896, Troll qui flaire la chair de chrétiens s’inspire d’une figure immémoriale du folklore scandinave.
Troll qui flaire la chair de chrétiens - Sauvagerie de la forêt psychique
Parce qu’il résume l’être à sa simple face, parce qu’il en est l’abrégé saisissant, le masque est une forme largement plébiscitée par les artistes de la fin du XIXe siècle, en quête d’expressions synthétiques et de symboles puissants.
Insaisissable par nature, l’ombre est une figure de l’impermanence, de l’incertitude, voire de la mort.
Elle est aussi « signature du réel », pour reprendre les termes de Clément Rosset (2004), car seul un corps tangible peut projeter une ombre.
Plus sombre encore que le conte de La Petite Sirène (1837), L’Histoire d’une mère (1847) renvoie à l’impossibilité de départager, comme l’écrit H.C. Andersen, « la fleur du malheur » de celle de « la bénédiction ».
L'exposition a été organisée en collaboration avec le Vejen Art Museum.
Elle a bénéficié de la participation exceptionnelle du Petit Palais, musée des beaux-arts de la Ville de Paris.
Commissaires générales
Teresa Nielsen, directrice du Vejen Kunstmuseum
Amélie Simier, directrice du musée Bourdelle
Commissaire scientifique
Jérôme Godeau, historien de l'art, musée Bourdelle
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