Tête de Gorgone, étude

Emile Antoine BOURDELLE (1861, Montauban (Tarn-et-Garonne, France) - 1929, Le Vésinet (Yvelines, France))

  • 1884
  • Plume et encre noire, lavis d'encre noire, crayon graphite et rehauts de gouache blanche sur papier vélin
  • 15,9 x 10,2 cm
  • MBD1161.2

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Dans la mythologie grecque, Euryale, Sthéno et Méduse sont trois sœurs connues sous le nom de Gorgones signifiant littéralement « effrayantes ». Reconnaissables à leur chevelure de serpents, elles peuvent aussi être ailées et pourvues de crocs. Parmi elles, seule Méduse, réputée pour sa beauté, est mortelle et possède en outre le redoutable pouvoir de pétrifier l’imprudent qui croiserait son regard. Persée lui tranchera finalement la tête afin de continuer à utiliser celle-ci comme une arme.

Nourri de sujets empruntés à la mythologie grecque, Bourdelle s’est manifestement inspiré de la Méduse Rondanini de Phidias pour cette œuvre réalisée à son arrivée à Paris en 1884. Il reprend le motif de deux serpents entrelacés sous le menton et la physionomie apaisée de la jeune femme aux lèvres entrouvertes. Les yeux sont clos. La menace du regard maléfique est soulignée par le jeu d’ombres qui s’accentuent sur le haut du visage.

Lili Davenas

L’oeuvre sur le portail des collections

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